Dans son approche de retour aux fondamentaux du sionisme, Otzma yehoudit veut faire de l’Alyah de France une priorité nationale. En effet, peu ou prou, le sionisme tout courant confondu, c’est Alyah et hityashvout.
Le programme pour l’Alyah de France du parti Otzma yehoudit a été conçu dans ses grandes lignes par le docteur Michael BEN ARI, Président d’Otzma yehoudit, déjà avant les élections de janvier 2013. Ce programme qui non seulement maximalisera le potentiel d’Alyah du judaïsme de France sera également une véritable bénédiction et source de prospérité pour l’Etat d’Israël ainsi renforcé démographiquement de l’apport humain et des talents de la première communauté juive d’Europe occidentale.
1. L’Alyah de France : priorité nationale :
L’état du judaïsme de France assis sur un baril de poudre depuis le début des années 2000 fait que l’Alyah de France, et d’Europe de façon plus générale, doit devenir une priorité nationale, un objectif stratégique de première importance comme la Défense nationale, à laquelle toutes les ressources nécessaires doivent être consacrées. Une politique d’Alyah planifiée à moyen et long terme doit être élaborée – et non plus des expédients de dernières minutes pour séduire les électeurs olim avant les échéances électorales comme la décision du ministère de l’éducation peu avant les élections du 9 avril dernier de consacrer quelques millions de shekels à l’intégration de jeunes Olim de France dans le système éducatif.
2. Le ministère de l’Alyah et de l’intégration.
Pour ce faire, le ministère de l’Alyah et de l’Intégration doit devenir un des principaux ministères du Gouvernement israélien à la tête duquel sera nommée une des personnalités de premier plan de l’univers politique, comme le ministère de la Défense ou le ministère des Finances. Ce ministère ne doit plus être un ministère secondaire où on nomme un politicien de seconde zone pour satisfaire ses ambitions personnelles et s’assurer sa participation à la coalition.
3. Commission interministérielle de l’Alyah et intégration.
De même qu’il y a une commission interministérielle de la Défense, le Gouvernement doit se doter d’une commission interministérielle pour l’Alyah et l’intégration. Cette commission sera chapeautée par le Bureau du Premier ministre et par le ministère de l’Intégration et auquel seront assujettis les ministères des finances, de l’éducation nationale, du logement, du travail et des affaires sociales et de la santé. En effet, tous ces ministères touchent de près aux aspects vitaux de l’intégration des Olim.
4. Discrimination positive :
Actuellement, un régime de discrimination positive est en œuvre dans tous les domaines en Israël au bénéfice des minorités ethniques que ce soit dans les études universitaires ou dans l’emploi. Dans la fonction publique, un quota de postes de fonctionnaires et hauts fonctionnaires sont réservés les minorités abstraction faite des critères de compétence, Pour les études universitaires, les critères de sélection sont à la baisse pour les étudiants issus des minorités. Ainsi un étudiant des minorités désirant effectuer des études de médecine ne sera pas tenu d’obtenir des notes aussi élevées aux examens d’entrée qu’un étudiant juif.
Selon Otzma yehoudit, ce régime de discrimination n’a pas lieu d’être pour des populations installées en Israël depuis des générations. Ce régime de discrimination positive dans l’emploi et dans les études doit être appliqué pour les Olim vu leur désavantage par rapport aux anciens.
Pour cette raison, Otzma yehoudit désire instaurer ce régime de discrimination positive non seulement pour l’emploi mais afin que l’Alyah de France soit présente dans la fonction publique. Comme par exemple, programme d’intégration de jeunes Olim de France dans la police et forces de sécurité.
5. Logement
Des terrains entiers doivent être dégelés par le ministère du Logement afin d’y ériger des quartiers pour l’Alyah de France ; ceci afin que les tarifs des logements y soient contrôlés et ne couvrent que les coûts de développement et de construction comme la grande poussée de construction du début des années 90 lors de la vague de l’Alyah des pays de l’ex URSS. Cette vague de construction massive sera non seulement bénéfique pour l’Alyah mais également pour les jeunes couples israéliens.
Encourager l’installation d’Olim dans des villes et cités de la périphérie où les tarifs de l’immobilier sont bas et mise à leur disposition en priorités de logements sociaux de type Amidar.
6. Education nationale
L’intégration des jeunes Olim dans le système scolaire israélien est relativement aisée pour les enfants en bas âge. Elle est déjà plus complexe pour les adolescents, âge de transition délicat. Pour ce faire, Otzma yehoudit propose et reconstituer et d’intégrer en Israël des établissements scolaires juifs de France toute entiers avec leurs effectifs et cadres éducatifs et de poursuivre le cursus des classes du secondaire dans le système scolaire français sur le modèle du lycée français de Jérusalem, de Kfar Maïmon, du lycée pour jeunes filles de Givat Washington, ou de Mikveh Israël.
7. Emploi.
Mettre un œuvre déjà en aval des programmes de conversion professionnelle en conformité avec les besoins du marché du travail israélien. Programme d’insertion professionnelle en coopération et synergie avec les associations d’Olim au niveau national comme Qualita et de même dans chaque ville.
8. Santé.
Les métiers de la médecine sont l’occupation professionnelle de beaucoup au sein du judaïsme de France et la santé publique en Israël déplore un déficit de professionnels dans tous les métiers médicaux. Le ministère de la santé doit donc devenir pas seulement le censeur des qualifications médicales des Olim, mais les encourager et promouvoir leur insertion dans le système de santé israélien. Cela commence par la levée des blocages administratifs dans la reconnaissance des métiers de la santé. Et la mise en place de structures et budgétisation d’intégration des Olim dans les établissements médicaux du pays. Possibilité pour les étudiants en médecine de poursuivre leurs cursus en Israël et donc d’intégrer avec plus de facilité la médecine israélienne.
9. Ministère des affaires sociales.
Un fond d’entraide et des services sociaux spécifiquement adaptés aux besoins et problèmes procédant de l’Alyah seront mis en œuvre en coopération avec des associations d’Olim au niveau local et national pour remettre sur pied les familles d’Olim en difficulté et candidates à la yerida.
10. Entreprenariat.
Un esprit d’entreprise privée et d’initiative singularise l’Alyah de France. Encourager l’Alyah des entreprises juives et de leurs employés clés en main – allègement du processus d’enregistrement d’entreprise et dispense de diverses taxes et redevances tant que l’entreprise n’enregistre pas des bénéfices substantiels. De même comme pour encourager l’implantation de multinationales de Hic Tec ne payant que très peu d’impôts d’entreprise, dispenser d’impôts patronaux les entreprises d’Olim pendant une période de vingt ans.
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